DUROC Géraud Christophe Michel
Général, Grand Aigle de la Légion d’Honneur, Duc de Frioul, Chevalier de la Couronne de Fer
Né à Pont-à-Mousson le 25 octobre 1772, mort à Niedermackersdorf le 23 mai 1813

D’origine noble, il est cadet gentilhomme à l’école militaire de Pont-à-Mousson en 1789, puis élève sous-lieutenant d’artillerie à l’école de Châlons en 1792.

Il démissionne en juillet 1792 et émigre.
Il revient presque aussitôt en France et réintègre l’école de Châlons dont il sort lieutenant en 1793.

Il sert à l’armée d’Italie de 1793 à 1798.
Il devient aide de camps de Bonaparte en 1796, capitaine-commandant en 1797 et chef de bataillon en 1798.

Il suit Bonaparte en Egypte et s’y distingue à plusieurs reprises.
Nommé chef de brigade le 13 mars 1799, il est grièvement blessé au siège de Saint Jean d’Acre le 1er avril puis une nouvelle fois à la bataille d’Aboukir le 25 juillet.

Il rentre en France avec Bonaparte dont il devient le premier aide de camp et l’un des plus proches collaborateurs.

Il sert de nouveau en Italie en 1800 et remplit de nombreuses missions diplomatiques en 1800 et 1801.

Il est nommé général de brigade le 13 octobre 1801.

Il sert au camp de Boulogne de 1803 à 1805.

Il est nommé général de division le 27 août 1803, puis Grand Aigle de la Légion d’Honneur et Grand Maréchal du Palais le 2 février 1805.
Il sert en Allemagne en 1805 où il commande la division des grenadiers réunis à Austerlitz le 2 décembre.
Il négocie le traité de Schoenbrunn avec la Prusse le 15 décembre.
Il sert en Prusse en 1806 et en Pologne en 1807.

Il est fait Duc de Frioul en mai 1808 et signe la renociation de Charles IV au trône d’Espagne le 5 mai.
Il accompagne l’Empereur à Erfurt puis en Espagne.

Il sert en Autriche en 1809 où il dirige une concentration d’artillerie à Essling les 21 et 22 mai.
Il est présent à Wagram le 6 juillet et signe l’armistice de Znaîm le 12 juillet.

Il sert en Russie en 1812.

Il est nommé Sénateur le 5 avril 1813.

Il sert à Lutzen le 2 mai 1813 puis à Bautzen les 20 et 21 mai.
Il est grièvement blessé par un boulet le 22 mai près de Wurschen, en Silésie.
Il meurt de ses blessures le 23 mai, à Niedermackersdorf, après une courte entrevue avec l’Empereur qui est très affecté de sa disparition.

Le nom de DUROC est inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile.